SIMPLIC-IT-Y c’est une histoire de passion et d’envie retrouvée. C’est aussi un long cheminement toujours en cours …

Mon parcours scolaire est à l’image de mon parcours personnel et familial : difficile. Lorsque l’on m’interroge à ce sujet, je réponds souvent avec ironie : « J’ai fait un an de Droit et le reste de travers ».

Les nombreuses difficultés auxquelles j’ai eu à faire face n’ont jamais réussi à altérer ma personnalité foncièrement positive. Pour moi toute situation, même dramatique, contient une part de positif. Dans le même ordre d’idée je considère que tout problème a sa solution. En prenant un peu de recul, en analysant, la solution finit toujours par apparaître.

Lorsqu’on est entraîné par la spirale de la vie, on sort rarement la tête du guidon pour prendre un peu de temps pour soi. Le plus grand défi que j’ai eu à relever ces dernières années a été de trouver une solution à mon problème de sommeil. Je n’arrivais plus à me concentrer sur quoi que ce soit et j’avais des trous de mémoires abyssaux. En outre, je confondais tout et j’étais fatigué en permanence.

C’est en 2018 que j’ai testé, à la base un peu par dépit, une discipline qui allait changer ma vie : la méditation de pleine conscience. Pour un cartésien comme moi, la méditation relevait plus de la poudre de perlimpinpin ou de l’effet placebo qu’autre chose. Erreur monumentale ! Ce que je qualifierais de « méthode de mise au repos de l’esprit et du corps » est en fait ultra puissante. Je ne peux plus m’en passer tellement les apports sont bénéfiques.

Si vouloir être en paix avec son esprit est avant tout une démarche personnelle, il me fallait transpirer la zénitude pour pouvoir exercer mon futur métier. Tout ce que j’ai mis en place pour créer, penser SIMPLIC-IT-Y prend ses racines sur base ce postulat. De ce point de vue, la méditation a joué un rôle déterminant. Aider, transmettre un savoir, être pédagogue, posé … ne peut se faire que si l’on dégage de la sérénité, que si l’on est en harmonie avec soi-même.

A l’aube de cette année 2020, après une refonte de ma vie sur bien des plans, je me sens probablement mieux que je ne l’ai jamais été, heureux de pouvoir prendre mon futur professionnel en main et effectuer mes propres choix. L’enthousiasme, la niaque qui m’anime sont sans commune mesure avec ce que j’ai déjà pu connaître par le passé. En fait, je suis un homme heureux prêt à le communiquer à qui veut !

La seule ombre à ce tableau c’est le décès, le 23 mai 2019, de mon frère Michel Dessy. Il n’avait que 52 ans. Il est parti trop tôt … beaucoup trop tôt … J’aurais tout donné pour qu’il soit encore de ce monde.

 Christophe Dessy